L'histoire de la ferme

 


Merci à Jean Jacques et Jean Pierre pour leur travail d'archive et d'analyse. Je vous présente ici une petite part de leur travail. 

En parti tourné vers les terres de la ferme.



L’ancienne terre noble du Bois Harouard entre manoirs et métairies…


L’Ecriture n’ayant jamais été « figée » puisque par nature toujours elle évolue la terre d’Harouard tout au long de son histoire s’écrira elle aussi de différentes façons ; ainsi pour elle nous avons personnellement rencontré les écritures suivantes : Boays Harouard, Bois Harouard, Bois Harouart, Bois d’Hallouard, Bois Halouai, Bois Harrouard cette dernière étant aujourd’hui son actuelle orthographie.


Vue élargie de l’ensemble des terres relevant hier de la seigneurie du Boays Harouard et implantées sur le plan de 1844




La Ville es Olliviers.

La seigneurie de la ville es Olliviers est très intimement reliée à l’histoire de la terre du Bois Harouard laquelle apparait dès la seconde moitié du 15ème siècle en la personne de Jehan de Monterfil celui-ci voyant le jour vers 1460 (elle sera aussi « intimement » reliée à la seigneurie du Colombier puisque toutes deux feront parties intégrantes d’une même cassette seigneuriale laquelle sera successivement détenue par la noble famille « Ernault » puis par celle toute aussi noble des « Baude du Val »).




Vue élargie du dessus de la Ville es Olliviers en 1793 ; en rouge est représenté le bâti n’existant pas en 1793 mais présents en 1844 et en bleu un petit corps de logement présent en 1844 et depuis disparu. Au derrière de cet ensemble, au derrière du grand jardin et face à la rivière, se trouve être l’ancienne maison Harouard citée en 1513 au titre d’un droit de douairie.






Les fours à chaux. Photo de Jocelyne Gourden.


1834-1836. Peu avant que disparaisse proche de nous l’exploitation de l’argile marneuse ici même vont apparaitre en notre pays de Dinan tout un ensemble de fours à chaux ; il en ira ainsi « aussi » pour notre toute jeune commune de Lanvallay.

Les fours à chaux de la Ville es Olliviers. Postérieurs à la réalisation du canal d’Ile et Rance voici représentés ci-dessous les anciens fours à chaux et leur usine plâtrière assis en le bas de la Ville es Olliviers, en Lanvallay. Tout cet ensemble aujourd’hui est une maison d’habitation avec jardins et terrasses. En premier plan est l’ancien quai de déchargement qui sera avec les dits fours édifié lui au lendemain de 1879. Récemment redécouvert et mis à jour lors des travaux de remise en état du chemin de halage il est à lui seul le témoin de tout un passé ouvrier et donc dans sa racine profonde aussi social.







Le chemin nommé en 1844 « le chemin de la Magdeleine à la Ville es Olliviers », chemin en sa partie basse toujours ancré aujourd’hui à la berge de la rivière elle même, chemin en 1844 reliant les nouveaux fours à chaux alors nouvellement réalisés au « déjà » vieux bourg de Lanvallay, n’apparaitra en sa propre « partie basse » qu’entre 1829 et 1836n’apparaitra qu’au lendemain de la réalisation du chemin de halage réalisé que sera celui-ci entre 1829 et 1831 l’année 1836 étant l’année en laquelle les fours à chaux seront eux mêmes édifiés.

Il faudra attendre le milieu du XX siècle pour voir la réalisation d’un nouveau chemin destiné à relier directement et en ligne droite la dite terre d’Harouard à l’ancienne route « Dol-Rennes » (La route actuelle du Bois Harouard, ou de « la Petite Ville es Olliviers » ce terme servant à désigner l’ancienne métairie du Bois-Harouard, maison citée au XVI siècle au titre d’un acte de douairie, ou la toute première métairie, est une réalisation contemporaine ; celle-ci en effet sera réalisée au alentours des années 1960).

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